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Il prit des flèches, dont il cassa la pointe contre l’une des roues de sa voiture ; il en décocha quatre, puis s’en retourna. »

25. Meng tzeu dit : « (L’homme doit travailler sans cesse à se perfectionner lui-même). Si Si tzeu avait été couverte de saletés, tout le monde se serait bouché le nez en passant auprès d’elle. Au contraire, qu’un homme tout à fait laid purifie son cœur par l’abstinence, qu’il se lave la tête et tout le corps ; il pourra offrir un sacrifice au Souverain Seigneur. »

26. Meng tzeu dit : « Partout sous le ciel, quand on parle de la nature, on veut parler des effets naturels. Les effets naturels ont d’abord cela de particulier, qu’ils sont spontanés. Ce qui nous déplaît dans les hommes qui sont prudents (mais d’une prudence étroite), c’est qu’ils font violence à la nature. Si les hommes prudents imitaient la manière dont Iu fit écouler les eaux, rien ne nous déplairait dans leur prudence. Iu fit écouler les eaux de manière à n’avoir pas de difficultés, (il profita de leur tendance naturelle). Si les hommes prudents agissaient aussi de manière à n’avoir pas de