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Wenn wang considérait ses sujets comme des blessés (qui avaient besoin de toute sa sollicitude) ; il considérait la voie de la vertu comme s’il ne l’avait pas encore vue, c’est-à-dire comme s’il n’avait encore fait aucun progrès.

« Ou wang ne négligeait pas ce qui était près de lui, et n’oubliait pas ce qui était éloigné. Tcheou koung avait résolu de réunir en lui seul les vertus des grands souverains des trois dynasties, et d’imiter les belles actions des quatre princes (Iu, T’ang, Wenn wang et Ou wang) : Si dans leur conduite il remarquait des choses qui ne convenaient pas aux circonstances dans lesquelles il se trouvait lui-même, il les considérait avec un vif désir d’en connaître l’esprit. La nuit il continuait d’y réfléchir ; et quand il avait eu le bonheur de trouver ce qu’il cherchait, il s’asseyait en attendant le jour (afin de se mettre aussitôt à l’œuvre). »

21. Meng tzeu dit : « Il n’y avait plus de souverain qui exerçât un pouvoir réel sur tout l’empire, et l’on ne composait plus de nouvelles poésies. Alors parut le Tch’ouenn Ts’iou (corrigé et perfectionné par Confucius). Les annales de Tsin, appelées Véhicule (parce que, comme une voiture, elles contiennent