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des ordres de son maître. S’ils ont honte d’obéir, le meilleur parti à prendre, c’est d’imiter Wenn wang. En imitant Wenn wang, un grand prince au bout de cinq ans, un petit prince au bout de sept ans, gouvernerait tout l’empire.

« On lit dans le Cheu King : « Les descendants des Chang sont au nombre de plus de cent mille ; sur l’ordre du souverain Seigneur ; ils se sont soumis au prince de Tcheou. Ils se soumirent au prince de Tcheou ; car le Ciel ne confie pas pour toujours le pouvoir souverain à une famille. Les ministres des In, grands et intelligents, aident à faire des libations dans la capitale. » « Confucius dit : « Les ennemis d’un prince humain peuvent paraître nombreux, mais ne peuvent pas l’être. Lorsqu’un prince est bienfaisant, personne ne lui résiste. » A présent, les princes désirent que personne ne leur résiste, et ils n’exercent pas la bienfaisance. C’est comme si quelqu’un saisissait un objet très chaud sans s’être mouillé les mains. Le Cheu King dit : « Qui peut saisir un objet très chaud, s’il ne s’est mouillé les mains. »