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l’esprit d’un homme, ils nuiraient à sa conduite ; s’ils prévalaient dans sa conduite, ils nuiraient à ses mesures administratives. S’il surgissait un grand sage, il approuverait entièrement ce que je viens de dire. Tch’eng tzeu dit : « Iang Tchou et Me Ti ont fait plus de mal que Chenn Pou hai et Han Fei tzeu. La secte de Bouddha est encore plus nuisible que Iang Tchou et Me Ti... La doctrine des Bouddhistes, est incomparablement moins contraire à la raison que celles de Iang Tchou et de Me Ti ; aussi est elle plus pernicieuse. »

« Autrefois, Iu dirigea les eaux de l’inondation, et l’ordre fut rétabli dans l’empire. Tcheou koung étendit ses exploits même aux pays barbares de l’ouest et du nord, chassa les animaux féroces, et le peuple jouit de la paix. Confucius composa le Tch’ouenn Ts’iou ; les ministres turbulents et les fils dénaturés furent dans la terreur. On lit dans le Cheu King : « Les barbares de l’ouest et du nord, je les ai repoussés ; ceux de King et de Chou, je les ai châtiés ; dès lors, personne n’a plus osé me résister. » Des hommes qui ne reconnaissent ni prince ni parents, Tcheou koung les