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cinquante principautés (qui reconnaissaient encore l’autorité de Tcheou). Il chassa bien loin les tigres, les léopards, les rhinocéros et les éléphants (que Tcheou avait dans ses parcs). Tout l’empire fut dans la joie. On lit dans le Chou King : « Que le dessein de Wenn wang fut grand et glorieux ! Avec quelle grandeur et par quels brillants exploits Ou wang a-t-il exécuté le plan de son père ! Tout ce que ces deux princes ont fait pour notre utilité et notre instruction, est parfait et irréprochable. »

« Plus tard, les temps devinrent mauvais ; la vertu diminua ; les fausses doctrines et les anciens désordres reparurent. On vit des sujets mettre à mort leurs princes, et des fils ôter la vie à leurs pères.

« Confucius craignit. (Pour remédier à ce mal) il composa le Tch’ouenn Ts’iou. Le Tch’ouenn Ts’iou rapporte les actions des empereurs, (loue les bonnes, blâme les mauvaises, et enseigne les devoirs d’un souverain). Confucius disait à ce sujet : « Ceux qui me connaissent, n’est ce pas uniquement par le Tch’ouenn Ts’iou qu’ils m’ont connu ? Ceux qui me blâment, n’est ce pas uniquement à cause du Tch’ouenn Ts’iou