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teurs, creusaient un trou dans un mur pour se regarder, à la dérobée, ou passent par dessus pour se trouver ensemble ; leurs parents et tous leurs concitoyens les mépriseraient : Les anciens ont toujours désiré exercer des charges ; mais ils auraient eu horreur de les rechercher par des voies peu louables. Un lettré qui irait voir les princes sans tenir compte des préceptes de la sagesse, serait semblable aux jeunes gens qui creusent des trous dans les murs. »

4. P’eng Keng (disciple de Meng tzeu) dit : « Avoir à votre suite plusieurs dizaines de voitures et plusieurs centaines de compagnons, parcourir les principautés et partout vivre aux frais des princes (comme vous le faites), n’est ce pas excessif ? » Meng tzeu répondit : « Par une mauvaise voie, il n’est pas même permis d’accepter une écuelle de riz. Par une bonne voie, (on petit accepter les dons les plus considérables) ; Chouenn a reçu de Iao l’empire, et il n’a pas cru que ce fût excessif. Vous, pensez vous que ce fût trop ? » « Non, répliqua P’eng Keng ; mais un lettré qui ne