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certitude de prendre une quantité prodigieuse d’animaux sauvages. Que faudrait il penser d’un lettré qui, pour fréquenter les princes, ferait fléchir les principes ? Certainement vous êtes dans l’erreur ; car jamais homme n’a pu redresser les autres en se courbant lui-même. »

2. King Tch’ouenn dit à Meng tzeu : « Koung suenn Ien et Tchang I ne sont ils pas des hommes vraiment grands ? Dès qu’ils s’irritent, (ils parcourent les principautés, excitent les princes à faire la guerre, et) les princes tremblent. Lorsqu’ils demeurent en repos, tout l’empire redevient tranquille. »

« Comment peuvent-ils être de grands hommes, répondit Meng tzeu ? N’avez vous donc pas encore étudié les Cérémonies et les Devoirs ? Lorsqu’un jeune homme (de vingt ans) reçoit le bonnet, son père lui enseigne les devoirs (propres à l’homme fait). Lorsqu’une fille (de vingt ans) se marie, sa mère lui donne des instructions. Elle l’accompagne jusqu’à la porte, et lui dit : « Quand vous serez arrivée à la maison de votre mari, vous devrez vous montrer respectueuse ;