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avoir été lavé dans l’eau du Kiang ou de la Han et séché au soleil d’automne est d’une blancheur éclatante qui ne peut être surpassée. (De même, la vertu de notre maître n’a pas d’égale). »

« Voici un barbare du midi, dont le langage ressemble au cri de la pie-grièche, et sa doctrine n’est nullement celle des anciens souverains. Vous abandonnez votre maître (Tch’enn Leang), pour vous donner à cet imposteur ; vous êtes bien différent de Tseng tzeu. J’ai entendu dire que les oiseaux, « quittant la vallée obscure, vont se poser sur les grands arbres ; » je n’ai jamais entendu dire qu’ils soient descendus des grands arbres pour entrer dans la vallée profonde. (De même, on ne doit pas abandonner la vérité, pour s’enfoncer dans les ténèbres de l’erreur). Dans les Éloges de Lou il est dit : « (Tcheou Koung) défait ainsi les barbares de l’ouest et du nord, et réprime ceux de King et de Chou. » Votre nouveau maître est juste un homme que Tcheou koung aurait attaqué, (Hiu Hing, un barbare du pays de Tch’ou, autrefois appelé King) ; ce changement de maître n’est pas heureux. »