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« Les traitements héréditaires (accordés aux descendants des officiers qui ont bien mérité), existent dans la principauté de T’eng. (Mais, pour les payer, le prince accable le peuple d’impôts. Il suffirait d’exiger de chacun une part de son travail). On lit dans le Cheu King : « Que la pluie tombe d’abord sur notre champ commun ; puis sur nos champs particuliers. » Les champs communs n’ont existé que quand le peuple donnait à l’État seulement son travail. Ce passage du Cheu King nous montre que ce mode de contribution était aussi en usage autrefois sous les Tcheou.

« (Après avoir réglé le partage des terres), il faut, pour instruire le peuple, établir des écoles, qu’on appelle siâng, siú, hiô, hiaó : siâng, parce qu’on y enseigne le respect et les soins dus aux vieillards ; hiaó, parce qu’on y enseigne la pratique de la vertu ; siú, parce qu’on y apprécie les talents de chacun d’après son habileté à tirer de l’arc. Les écoles (des bourgs et des villages) s’appelaient hiaó sous les Hia, et siú sous les In ; elles s’appellent siâng sous les Tcheou. (A la capitale), ces trois dynasties ont eu des écoles appelées hiô. Les écoles ont toutes pour but de faire bien connaître les devoirs mutuels des