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d’État l’un de ses enfants ou de ses frères. Quel est l’homme qui ne désire pas les richesses et les honneurs ? Mais Tzeu chou I avait de particulier qu’il s’était fait comme un loung touan pour accaparer les richesses et les honneurs. »

« Les anciens établissaient des marchés, afin que chacun pût, en échange de ce qu’il avait, se procurer ce qui lui manquait. Des chefs y présidaient. Un homme méprisable voulut absolument avoir un endroit élevé et s’y plaça, pour regarder à droite et à gauche et accaparer tout le profit des transactions. On le considéra comme un homme vil, et on l’obligea à payer des droits : c’est à cette occasion que s’est introduit l’usage des taxes sur les marchandises. (Si j’acceptais les offres du roi de Ts’i, je me rendrais semblable à Tzeu chou I et à ce vil marchand). »

11. Meng tzeu, ayant quitté la capitale de Ts’i, aller passer la nuit à Tcheou (d’autres disent Houe, ville située au sud-ouest de la capitale). Quelqu’un, dans l’intérêt du roi, voulut le retenir. Il alla le trouver ; oubliant les règles de l’urbanité), il s’assit (sans y être invité),