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et voudront devenir ses sujets. (Les marchands établis sur le marché devaient être exempts de ces amendes. Leur vie n’était pas oisive ; et ils n’avaient pas d’habitation où ils pussent cultiver des mûriers).

« Si un prince pouvait vraiment se résoudre à faire ces cinq choses, les peuples des principautés voisines tourneraient les regards vers lui, comme vers leur père et leur sauveur. (Personne ne pourrait déterminer les peuples voisins à l’attaquer. Car) depuis que le monde existe, quiconque a tenté de pousser les enfants à attaquer leurs parents, a toujours échoué dans son entreprise. Ce prince n’aurait aucun adversaire sous le ciel. Celui qui n’a aucun adversaire sous le ciel, est le ministre du Ciel (pour châtier les princes et soumettre les peuples). Qu’un tel prince n’arrive pas à établir l’ordre dans tout l’empire et à régner sur tous les peuples, c’est ce qui ne s’est jamais vu. »

6. Meng tzeu dit : « Tous les hommes ont un cœur compatissant. Les anciens empereurs avaient un cœur compatissant, et par suite leur gouvernement était