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d’autre mérite). ». Tzeu koung répliqua : « Celui qui ne se lasse pas d’étudier la sagesse, la connaît parfaitement ; celui qui ne se fatigue pas d’enseigner, a la vertu d’humanité. Maître, puisque vous possédez la vertu d’humanité et la connaissance de la sagesse, vous êtes un sage de premier ordre. » Confucius lui-même n’acceptait pas le titre de sage de premier ordre. (Vous avez prétendu que ce titre me convenait) ; qu’avez vous donc dit là ! »

(Koung suenn Tch’eou reprit) : « J’ai entendu dire que Tzeu hia, Tzeu iou et Tzeu tchang avaient chacun une des vertus du Sage (de Confucius) ; que Jen Gniou, Min tzeu et Ien Iuen les avaient toutes, mais à un moindre degré (que Confucius). Permettez-moi de vous demander laquelle de ces deux classes de sages est la vôtre. » « Je laisse cette question de côté pour le moment, répondit Meng tzeu. »

« Que faut-il penser de Pe i et de I in, demanda Koung suenn Tch’eou ? » « Ils ont suivi des voies différentes de la mienne, répondit Meng tzeu. Pei ne voulait pas servir un prince autre que le sien