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doivent de porter des vêtements de soie et de manger de la viande, et ceux qui n’ont pas dépassé l’âge mûr, doivent de ne souffrir ni de la faim ni du froid ; Un tel prince obtient infailliblement l’empire.

« Vos chiens et vos pourceaux mangent la nourriture des hommes, à savoir, les grains du tribut ; et vous ne savez pas diminuer vos exactions. Sur les chemins on trouve des hommes morts de faim ; et vous ne savez pas ouvrir vos greniers aux indigents : Les hommes périssent, et vous dites : Ce n’est pas moi qui les fais périr, mais le manque de récolte. N’est-ce pas comme si quelqu’un, après avoir tué un homme en le perçant d’un glaive, disait : Ce n’est pas moi qui l’ai tué, mais mon arme ? Prince, cessez de prétexter le manque de récolte ; on viendra de toutes les contrées de l’empire, (la population de votre principauté augmentera). »

4. Houei, roi de Leang, dit : « Je désirerais vous entendre à loisir développer vos principes sur l’art de gouverner. » Meng tzeu dit : « Y a-t-il une différence entre tuer un homme avec un bâton et le tuer avec une épée ? » « Il n’y en a aucune, dit le prince. » Meng tzeu reprit : « Y a-t-il une différence entre faire périr les hommes par l’épée et