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volontiers péri avec lui. Quand même Kie aurait eu des tours, des étangs, des oiseaux, des quadrupèdes, aurait il pu trouver seul de la satisfaction, quand tout le peuple était mécontent ? »

3. Houei, roi de Leang, dit : « Je donne au gouvernement toute l’application dont je suis capable. Quand la moisson manque dans le Ho nei, j’en transfère les habitants (un peu plus à l’est) dans le Ho toung, et je fais transporter des grains du Ho toung dans le Ho nei. Quand la moisson manque dans le Ho toung, j’emploie encore le même expédient. Je considère l’administration des principautés voisines ; aucun prince ne paraît donner aux affaires autant d’application que moi. Cependant la population des principautés voisines ne diminue pas, celle de la mienne n’augmente pas ; quelle en est la raison ? »

Meng tzeu répondit : « Prince, vous aimez la guerre ; permettez moi d’employer une comparaison tirée de la guerre. Le tambour donne le signal du combat, et la bataille s’engage. Bientôt les soldats de l’une des deux armées jettent leurs cuirasses, et traînant leurs