Page:Couvreur - Les quatre livres, 1895.pdf/32

Cette page n’a pas encore été corrigée

connaissances » ; à présent il n’existe plus. Dernièrement, pour y suppléer, moi Tchou Hi, je me suis permis de prendre et d’ajouter l’explication de Tch’ong tzeu ; la voici. En disant que l’homme, pour perfectionner ses connaissances, doit scruter la nature des choses, Confucius enseigne que, si nous voulons étendre nos connaissances le plus possible, il faut examiner les choses et chercher leur raison d’être. Il n’est personne dont l’intelligence ne puisse acquérir des connaissances, et il n’est rien sur la terre qui n’ait sa raison d’être. Mais celui qui n’a pas entièrement approfondi la raison des choses ne la connaît qu’imparfaitement. Aussi, la Grande Étude, dès le début, avertit l’étudiant d’examiner toutes les choses avec lesquelles il est en contact, de se servir de la connaissance qu’il en a déjà pour pénétrer davantage leur raison d’être, de continuer ses recherches jusqu’aux dernières limites. Quand il aura longtemps fait tout ce qui est en son pouvoir, et qu’un beau matin il aura tout compris parfaitement, l’extérieur et l’intérieur des choses, les points les plus subtils