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que ses vêtements et son bonnet soient bien ajustés, que ses regards aient de la dignité. Sa gravité inspire le respect. N’est-il pas majestueux, sans être dur ? »

Tzeu tchang demanda ensuite quels étaient les quatre défauts à éviter. Le Maître répondit : « Ne pas instruire ses sujets, et les punir de mort, quand ils enfreignent les lois, c’est de la cruauté. Sans avoir averti d’avance, exiger que le travail imposé soit terminé tout de suite, c’est de la précipitation et de la violence. Donner des ordres peu pressants (avec préméditation) et urger ensuite l’exécution, c’est assassiner le peuple. Quand il est absolument nécessaire de donner quelque chose tôt ou tard, calculer avec parcimonie ce que l’on reçoit et ce que l’on donne, c’est agir comme un intendant (qui n’ose rien accorder de son propre chef). »

3. Le Maître dit : « Celui qui ne connaît pas la volonté du Ciel (la loi naturelle) ne sera jamais un sage. Celui qui ne connaît pas les règles et les usages ne sera pas constant dans sa conduite. Celui qui ne sait pas discerner le vrai du faux dans les discours des hommes ne peut connaître les hommes. »