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« Ce principe ne s’accorde pas avec les enseignements que j’ai reçus. Le sage honore les hommes vertueux, et ne rejette personne ; il encourage par des éloges ceux qui sont avancés dans la vertu et a compassion de ceux qui sont encore faibles. Suis je un grand sage ? Quel est l’homme que je devrai repousser ? Suis je dépourvu de sagesse ? Les hommes sages me repousseront ! Convient il de repousser quelqu’un ? » Le principe de Tzeu hia est trop étroit. Tzeu tchang a raison de le blâmer. Mais ce qu’il dit lui-même a le défaut d’être trop large. Sans doute le sage ne rejette personne ! mais il doit repousser toute amitié nuisible.

4. Tzeu hia dit : « Les métiers, les arts, même les plus humbles (comme la culture des champs ou des jardins, la médecine, la divination), ne sont nullement à mépriser. Mais si quelqu’un les exerçait en vue de plus grandes choses (pour se perfectionner lui-même et les autres), cette occupation lui serait peut être un obstacle, au lieu d’être un secours. Pour cette raison le sage n’exerce pas ces métiers. »