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avait reçu l’hospitalité dans sa maison. Lorsqu’il fut de retour dans le pays de Lou, Pe iu lui envoya un messager. Pe iu s’examinait lui-même et travaillait à soumettre ses passions, comme s’il craignait sans cesse de ne pouvoir y parvenir. On peut dire que l’envoyé connaissait à fond le cœur de ce sage, et qu’il remplit bien ton mandat. Aussi Confucius dit deux fois : « O le sage messager ! » pour marquer son estime.

27. Le Maître dit : « Ne vous mêlez pas des affaires publiques dont vous n’avez pas la charge. »

28. Tseng tzeu dit : (On lit dans le I king) : « Les pensées, les projets du sage restent toujours dans les limites de son devoir, de sa condition. »

29. Le Maître dit : « Le sage est modeste dans ses paroles, et il fait plus qu’il ne dit, c’est à dire sa conduite est toujours au dessus de ses préceptes. »

30. Le Maître dit : « Le sage pratique trois vertus, qui me font défaut : parfait, il ne s’afflige de rien ; prudent, il ne tombe pas dans l’erreur ; courageux, il n’a