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pourrais inspirer du courage aux habitants, et leur faire aimer la justice. Le Maître sourit.

« Et vous, K’iou, dit-il, que feriez vous ? » Jen Iou répondit : « Si j’avais à gouverner un petit pays de soixante à soixante dix stades, ou de cinquante à soixante, en trois ans, je pourrais mettre le peuple dans l’aisance. Pour ce qui concerne les cérémonies et la musique, j’attendrais la venue d’un sage. »

(Confucius dit) : « Vous, Tch’eu, que feriez vous ? » Koung si Houa répondit : « Je ne dis pas que j’en sois capable, mais je désirerais l’apprendre. Je désirerais, portant la tunique noirâtre et le bonnet noir, remplir l’office de petit aide dans les cérémonies en l’honneur des ancêtres, et, dans les réceptions à la cour impériale, soit quand les princes s’y réunissent tous ensemble, soit quand ils y sont appelés dans une circonstance particulière. »

(Confucius dit) : « Vous, Tien, que feriez vous ? » Tseng Si cesse de toucher sa guitare ; mais les cordes vibrent encore. Il la dépose, se lève, et répond : « Je ne partage pas les aspirations des trois autres disciples. » Le Maître dit : Quel mal