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18. Le Maître dit : « Houei avait presque atteint la plus haute perfection. Il était ordinairement dans l’indigence, (et n'en éprouvait aucune peine). Seu (Tzeu tchang) ne s’abandonne pas à la Providence ; il amasse des richesses ; mais il est judicieux »

19. Tzeu tchang interrogea Confucius sur la vertu de ceux qui sont naturellement bons. Le Maître répondit : « Ils ne marchent pas sur les traces des sages (puisqu'ils ne connaissent même pas leurs préceptes) ; ils n'entreront pas dans le sanctuaire de la sagesse. »

20. Le Maître dit : « De ce qu’un homme fait des dissertations solides sur la vertu, on ne doit pas juger aussitôt qu’il est vertueux. Il faut examiner s’il est vraiment un sage, ou s’il en a seulement l’apparence. »

21. Tzeu lou dit à Confucius : « Quand je reçois un enseignement utile, dois je le mettre en pratique immédiatement ? » Le Maître répondit : « Vous avez encore votre père et des frères plus âgés que vous (vous devez les consulter, avant de rien faire). Conviendrait il de mettre aussitôt à exécution tout ce que vous apprenez d’utile ? » Jen Iou demanda aussi