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2. Dans le palais du prince, il parlait aux tai fou inférieurs avec fermeté et sans détours, aux tai fou supérieurs avec affabilité et franchise. En présence du prince (de Lou), il montrait une crainte presque respectueuse, une noble gravité.

3. Quand il était chargé par le prince de Lou de recevoir les hôtes, l’air de son visage semblait changé et sa démarche embarrassée. Pour saluer les hôtes à leur arrivée, il joignait les mains, (tenait le corps immobile), tournait seulement les mains jointes à droite et à gauche (vers les hôtes qui étaient à ses côtés) ; sa tunique restait bien ajustée par devant et par derrière. En introduisant les hôtes, il marchait d’un pas rapide, tenant (les mains jointes et) les bras un peu étendus, comme les ailes d’un oiseau. Après le départ d’un hôte, il ne manquait pas d’avertir le prince (qui attendait à la porte, où il avait lui-même reconduit l’hôte). Il lui disait : « L’hôte ne tourne plus la tête en arrière, (le prince peut rentrer dans ses appartements).

4. En entrant à la porte du palais, il se courbait comme si la porte avait été trop basse pour le laisser passer. Il ne se tenait pas au milieu de l’entrée ;