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remplir mes devoirs envers les grands et les ministres d’État ; à la maison, remplir mes devoirs envers mes parents et ceux de mes frères qui sont plus âgés que moi ; observer le mieux possible toutes les prescriptions du deuil ; éviter l’ivresse ; ces quatre mérites se trouvent ils en moi ? »

Le philosophe, pour instruire les autres en s’abaissant lui-même, dit : « C’est au prix de grands efforts et à grand’peine que j’accomplis ces quatre choses. »

16. Le Maître se trouvant au bord d’un cours d’eau dit : « Tout passe comme cette eau ; rien ne s’arrête ni jour ni nuit. » Le philosophe, pour instruire les autres en s’abaissant lui-même, dit : « C’est au prix de grands efforts et à grand’peine que j’accomplis ces quatre choses. »

16. Le Maître se trouvant au bord d’un cours d’eau dit : Tout passe comme cette eau ; rien ne s’arrête ni jour ni nuit. Le sage imite ce mouvement continuel de l’eau et de toute la nature. Il ne cesse de se faire violence, jusqu’à ce qu’il arrive au sommet de la perfection.

17. Le Maître dit : « Je n’ai pas encore rencontré un homme qui aimât la vertu autant que l’éclat extérieur. » L’histoire raconte que, Confucius se trouvant dans la principauté de Wei, le prince Ling, porté sur une même voiture avec sa femme, fit monter Confucius sur une seconde voiture, et, pour frapper les regards, lui fit traverser la place publique. Le philosophe trouva ce procédé de très mauvais goût et dit à cette occasion les paroles qui viennent d’être citées.