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sa conduite d’après les vrais principes ; il parvient ainsi à ne pas s’écarter de la voie droite. »

26. Le Maître visita Nan tzeu. Tzeu lou en fut mécontent. Le maître dit, en prononçant une imprécation : « Si j’ai mal fait, que le Ciel me rejette ! que le Ciel me rejette ! » Nan tzeu, femme de Ling, prince de Wei, avait une conduite déréglée. Confucius étant arrivé à la capitale de Wei, Nan tzeu l’invita à aller la voir. Confucius s’excusa d’abord ; puis, contraint par la nécessité, il alla visiter la princesse. Anciennement, celui qui exerçait une charge dans une principauté devait, d’après les usages, faire visite à la femme du prince. Tzeu lou, ne connaissant pas cette coutume, trouvait que c’était une honte de visiter cette mauvaise femme.

27. Le Maître dit : « La vertu qui se tient dans l’invariable milieu est la plus haute perfection. Peu d’hommes la possèdent, et cela depuis longtemps. »

28. Tzeu koung dit : « Que faut il penser de celui qui répandrait partout ses bienfaits parmi le peuple et pourrait aider tous les hommes sans excep-