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l’eau. L’homme parfait est grave et ferme par caractère ; rien ne peut l’émouvoir ni l’agiter. Il a une ressemblance avec les montagnes, et il les aime. L’homme prudent pénètre toutes choses par l’intelligence ; son activité atteint presque le plus haut degré possible. L’homme parfait pratique toutes les vertus sans aucun effort ; son cœur n’est ni troublé ni tourmenté par les passions. Son repos est presque absolu. Un homme dont le cœur est attaché aux choses extérieures, comme par des liens, rencontre des obstacles à ses désirs et éprouve mille soucis. L’homme prudent, dont l’âme est toujours pure et sereine, n’est arrêté par aucun obstacle. Comment ne serait-il pas heureux ? Un homme qui ne met pas de frein à ses passions ni à ses désirs se conduit mal et abrège sa vie. L’homme parfait jouit d’une santé forte et vigoureuse, qu’aucun excès ne vient altérer. Comment ne vivrait-il pas longtemps ?

22. Le Maître dit : « Si la principauté de Ts’i s’améliorait d’un degré, elle vaudrait pour les mœurs celle de Lou. Si la principauté de Lou devenait meilleure d’un degré, elle serait parfaite. »

23. Le Maître dit : « Un vase à vin qu’on nomme kou, c’est à dire vase à