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21. Le Maître dit : « Les anciens n’osaient pas émettre de maximes ; ils craignaient que leurs actions ne répondissent pas à leurs paroles. »

22. Le Maître dit : « On s’égare rarement en s’imposant à soi-même des règles sévères. »

23. Le Maître dit : « Le sage s’applique à être lent dans ses discours et diligent dans ses actions. »

24. Le Maître dit : « La vertu ne va jamais seule ; un homme vertueux attire toujours des imitateurs. »

25. Tzeu iou dit : « Celui qui par des avis réitérés se rend importun à son prince tombe dans la disgrâce ; celui qui par des remontrances réitérées se rend importun à son ami perd son amitié. »


CHAPITRE V. KOUNG IE TCH’ANG.


1. Le Maître dit que Koung ie Tch’ang était un homme à qui l’on pouvait convenablement donner une fille en mariage ; que, bien qu’il fût dans les fers, il n’avait mérité aucun