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7. Le Maître dit : « Le sage n’a jamais de contestation. (S’il en avait), ce serait certainement quand il tire à l’arc. (Avant la lutte), il salue humblement ses adversaires et monte à l’endroit préparé. (Après la lutte), il boit la liqueur que les vaincus sont condamnés à prendre. Même quand il lutte, il est toujours sage. » D’après les règles du tir solennel, le président divisait les archers en trois groupes de trois hommes chacun. Le moment arrivé, les trois compagnons partaient et s’avançaient ensemble, se saluaient trois fois, témoignaient trois fois leur respect mutuel, et montaient à l’endroit préparé pour le tir. Après le tir, ils se saluaient une fois, descendaient, puis, se tenant debout, ils attendaient que les autres groupes eussent fini de tirer. Les vainqueurs, se plaçant en face des vaincus, les saluaient trois fois. Ceux-ci montaient de nouveau au lieu du tir, prenaient les coupes et, se tenant debout, buvaient la liqueur qu’ils devaient accepter à titre de châtiment. Ordinairement, quand on offrait à boire, on présentait les coupes. (Mais, après le tir à l’arc), on obligeait les vaincus à prendre eux-mêmes les coupes, sans leur faire aucune invitation polie, afin de montrer que