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l’univers… Et la piqûre d’un insecte envieux, jaloux, malheureux, pourra corrompre ta félicité ! Ou tu ignores ce que tu vaux, ou tu ne fais pas assez cas de nous ; connais enfin ta hauteur, et sache qu’avec quelque force que les flèches soient lancées elles n’atteignent point le ciel… Hélas ! tu étais encore lorsque je te parlais ainsi. »



Dans l’édition complète des Œuvres de Diderot on ne remarque qu’une seule pièce de vers, qui est un dityrambe. L’éditeur, M. Naigeon, ne connaissait pas probablement l’épître suivante de son ami adressée à M. B***, et qu’un homme de lettres nous a communiquée :


Vous savez, d’une verve aisée,
Joindre aux charmes du sentiment
L’éclat piquant de la pensée ;
Onques ne fut un rimeur si charmant :