Page:Courteline - Boubouroche.djvu/150

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pendant un quart d’heure, vingt minutes, je l’entendis chanter en s’habillant, de l’autre côté de la cloison, et j’en conclus, ce que j’avais toujours pensé, que la pauvre fille, avec Laurianne, n’avait guère de distractions. Bref, à midi, nous étions dans le train, à une heure nous étions à table, et à deux heures la jeune Angèle, que j’avais confortablement grisée, bavardait comme une petite pie, en riant de tout sans savoir pourquoi.

Je jugeai donc le moment venu de proposer une excursion.