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parurent persuadées que c’étoit de ma part une invention pour pouvoir altérer le texte dans quelque passage obscur, et en éluder ainsi les difficultés. Ces bruits étoient semés par M. Furia, qui, à toute force, vouloit discréditer l’édition que vous aviez annoncée, et sur laquelle il pensoit que nous fondions, vous et moi, une spéculation des plus lucratives ; car il ne pouvoit ni croire ni comprendre que je fisse tout cela gratuitement, et forcé de le croire à présent, il ne le comprend pas davantage.

En ce temps-là même vous avez pu lire dans la Gazette de Milan un article fait par quelqu’un de la cabale de M. Furia, où l’on avertissoit le public de n’ajouter aucune foi à un supplément de Longus qui alloit paroître à Paris, attendu la destruction du manuscrit original, etc. Vous concevez, monsieur, que, dans cet état de choses, M. Furia étoit le dernier à qui j’eusse confié le dépôt qu’il exigeoit. Comment pouvois-je réparer le mal fait au manuscrit, si ce n’est en donnant au public le texte imprimé d’après une