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parle ainsi à l’italienne ; ci-dessous, page 144 (édition originale, folio 63), « relevant les vignes qui tomboient en terre ; » un peu après, page 158, « les chèvres mettant le nez en terre ; » et page 39 (édition originale, folio 15, verso), « descendant en terre armés de corselets et d’épées. » Cependant, page 114, il dit : « si se rassit à terre, » qui étoit la façon commune de son temps. Boileau même a dit assez mal : « et se forment en terre une divinité. »

P. 128, 1. 20. « Une chose pourtant le troubloit ; Lamon n’étoit pas riche. »

Amyot : « Il n’y avoit qu’une seule chose qui le troublast, c’est que son père nourricier Lamon n’étoit pas riche. » Il rend ainsi le sens, mais non le sentiment. La Fontaine observe ces nuances :

Un point tenoit sans plus le galant empêché ;
Il nageoit quelque peu, mais il falloit de l’aide.

P. 128, l. 21. « Lamon n’étoit pas riche.»

Le manuscrit de Florence ajoute : ἀλλ’ οὐδ’ ἐλεύθερος, εἰ καὶ πλούσιος. C’est une note marginale prise de ce qui suit, page 135, édit. de Rome, δοῦλος δὲ ὢν, οὐδενός εἰμι τῶν ἐμῶν κύριος. De même, page 121, ἠπείγοντα γὰρ νεαλεῖς ἰχθῦς (le manuscrit de Florence ajoute τῶν πετρίων, et cela est pris plus haut, page 66, πετραίους ἰχθῦς) εἰς