Οὐδ’αὐτὸς ὁ κρατῶν ἐν οὐρανῷ θεῶν
Ζεῦς, ἀλλ’ἐκείνῳ πάντ’ἀναγκασθεὶς ποιεῖ.
P. 57, l. 11. « Moi-même j’ai été jeune. »
Dans le grec αὐτὸς μὲν γὰρ ἤμην νέος. Mais d’abord γὰρ ne se peut souffrir. Ensuite ἤμην, quoi qu’on en dise, n’est guère usité : c’est un mot macédonien. Longus avoit peut-être écrit, αὐτὸς μὲν ἐγενόμην νέος. Ou mieux encore, αὐτὸς μέν ποτ’ἐγενόμην νέος, comme dans Ménandre καίτοι νέος ποτ’ἐγενόμην κᾀγὼ, γύναι.
P. 58, l. 5. « Coucher ensemble nue à nu. »
Marot :
La nuict passée, en mon lict je songeoye
Qu’entre mes bras vous tenois nu à nu.
P. 58, l. 13. « En plus grande détresse qu’auparavant. »
Amyot ajoute : « parceque l’amour commençoit à les toucher au vif. » Cela n’est pas dans le grec, et ne vaut rien du tout.
P. 58, l. 17. « Avec les paroles du vieillard. »
Amyot ajoute : « Si disoient ainsi à part eux. » C’est là justement ce que l’auteur n’a pas voulu dire,