semble dans la mer ; le saut desquelles, pour ce qu’elles se jettèrent toutes à coup dans la mer, le saut sur l’un des côtés de la fuste fut si pesant et si lourd, avec ce que la tourmente y aida un petit, que la fuste en tourna sens dessus dessous. » Tout cela pour une ligne dans le grec fort claire et bien tournée.
P. 42, l. 7. « Comme celui qui ne menoit ses chèvres que dans la plaine. »
Amyot n’a point entendu cela. Il traduit : « Comme celui qui gardoit les bêtes aux champs. »
P. 42, l. 9. « Car il faisoit encore chaud. »
Amyot ; « car c’étoit en été. » Nullement ; c’étoit en automne : on vient de le dire tout à l’heure, p. 38. Il est aisé de voir avec quelle négligence Amyot a fait sa version.
P. 42, l. 13. « Si peu de vêtements qu’il portoit. »
Expression d’Amyot, usitée de son temps. Voltaire l’a blâmée dans ce vers de Polyeucte :
Si peu que j’ai d’espoir ne luit qu’avec contrainte.
Fénelon, De l’Éducation des Filles : « Si peu qu’on connoisse l’histoire, il n’y a pas moyen de douter