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NOTES.

des corsaires, l’invasion des Méthymniens, tout cela ne peut avoir lieu aux portes de Mitylène.

Par ce détail des fautes d’Amyot dans les deux premières pages seulement, on peut se faire une idée de sa façon de traduire. Il entend souvent mal son texte, et le rend toujours par des gloses et des paraphrases sans fin. On diroit qu’il explique Longus à des écoliers dans une classe. Amyot, d’abord régent de collège, puis abbé, puis évêque, puis précepteur du roi et grand aumônier de France, resta toujours homme de collège, ainsi qu’avoit fait avant lui le cardinal Bessarion, bien plus savant.

P. 3, l. 18. « Une plage étendue de sable fin. »

Lisez dans le grec : προσέκλυζεν ἠϊόνος ἐκτεταμένης ψάμμῳ μαλθακῇ. Br.

P. 3, l. 23. « Et voici la manière comment. »

Amyot ajoute cela, fort bien ; car encore que cette phrase ne soit pas dans le texte, elle est grecque et antique : ὦδε πῶς ἐγένετο.

Cent Nouvelles Nouvelles : « Il lui dit la raison pourquoi. » Ailleurs : « Nouvelle d’un curé… et de la manière comment ledit curé s’échappa. »