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de nouveau en ce quartier-là. Nous nous estonnons que n’ayez receu nos lectres précédentes, où vous avez eu ordre de grossir vos compagnies de cent hommes chascune, et au sieur de Purgerot d’incontinent mectre la sienne d’esleuz à Jussey, attendant que les autres troupes de la milice soient sur pied, que sera dans deux ou trois jours. Et croyons que cependant vous pourrez envoyer tousjours quelques secours à ces pauvres villages, soit de Jonvelle ou aultres parts, et réserverez les volontaires, autant qu’il vous en arrivera. Espérant de vostre expérience que sçaurez bien éviter que ne soyez surprins, en attendant qu’ayez du renfort, à quoy nous travaillons incessamment. Car Bresson escript icy que vous n’avez voulu recevoir ses gens, à raison vraisemblablement que vous n’avez encor eu nostre response à son regard ; à laquelle vous vous conformerez, puis mesme que nous avons tant besoing de gens. Et direz à Travail de payer ses soldats comme les autres.

Nous avons pensé que si vous logiez à Morey, comme vous dictes, vous seriez à cinq lieues de Jonvelle, et par conséquent trop esloingné d’où il faut des secours.


Même date.

Ordre du Parlement au sieur de Raucourt d’envoyer à Jussey, sous la cornette de Bresson, les vingt ou vingt-cinq maîtres qui restent de la compagnie royale de Brachy.

Ordre à de Mandre de les recevoir en service.


Dole, 16 mai 1636. — La Cour a Pétrey de Champvans, en commission à Gray.

On s’étonne que de Mandre n’ait pas reçu diverses réponses qu’on lui a faites. (V. la lettre de de Mandre, du 15 mai, p. 236.)

Monsieur nostre confrère, nous venons de recevoir vostre lettre d’hier, avec celle y joincte du sieur de Mandre, auquel nous n’avons manqué de respondre promptement à tout ce qu’il nous a escript, comme il est assez justiffié par les minutes qui sont