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VILLARS-SAINT-MARCELLIN


On lit dans une charte de l’an 880, qu’un riche Bourguignon nommé Aigard et son épouse Rotlende, cédèrent à l’abbaye de Bèze tous leurs biens situés à Villars, dans le comté de Port. Plus tard, en 1092, époque de la fondation de l’abbaye de Saint-Vincent à Besançon, par l’archevêque Hugues III, le prieuré de Villars fut donné à ce monastère pour faire partie de sa dotation, et il ne cessa de lui appartenir jusqu’à la suppression des ordres religieux. L’archevêque Humbert, dans une charte confirmative des biens de la même communauté, lui accorde Sa possession de plusieurs églises, parmi lesquelles se trouvent mentionnées celles de Saint-Marcellin, de Senaide, de Fresne-sur-Appance et la chapelle de Plainemont (1140)[1]. Du reste, l’antiquité du prieuré de Villars est incontestable. Les habitants du lieu s’en prévalaient dans un procès qu’ils soutinrent en 1683 et dans les années suivantes, contre l’abbé de Saint-Vincent,

  1. Spicilège d’Achéry ; cartulaire de Saint-Vincent ; pouillé du diocèse de Besançon,