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et dans les alentours, sont de Bauffremont, de Senailly, Martin, d’Orsans, de Montureux-en-Ferrette, d’Arguel, d’Aroz, de Citey, d’Arlay, de Blans, de Cléron, de Poligny, de Trestondans, d’Andelot, de Cicon, de Maillard, de Brunickhoffen, de Laubespin, de Thomassin, Fouchier de Savoyeux, de Chauvirey, de Harlay, de Précipiano, de Salives, Barberot, de Malarmey, de Franchet, d’Aynstelle, de Rye, de Montjustin, d’Etrabonne, de Riancourt, de Lavier, Massey, Bourrelier, le Joyant, de Bains, Dard, Henri de Marcilly, Petit-Huguenin, etc.

La famille de Mandre est éteinte en Lorraine, et ne subsiste plus que par la branche de Montureux-lez-Gray. Le premier de cette maison que mentionne l’histoire de Franche-Comté, est Jean de Mandres, écuyer, qui, soutenu par Guyot d’Aurain, fit la guerre à Jean de Chauvirey, vers 1356. C’était dans ces années d’anarchie où le pays était déchiré par les sanglants démêlés des seigneurs entre eux. Huart de Mandres, que nous avons déjà mentionné[1], guerroyeur célèbre, fils ou frère de Jean, fut arbitre d’une de ces déplorables querelles entre Jean de Vergy et Renaud d’Aigrement. C’est à ces deux de Mandres que Duvernoy attribue le premier établissement de leur famille en Comté, dans les seigneuries de Montureux et de Véreux, qui venaient des Vergy.

Un autre Jean de Mandres était prévôt de Langres en 1402 ; c’est à ce titre qu’il délivra aux échevins de Jonvelle une copie de leurs franchises[2]. Un troisième Jean de

  1. Voyez page 103, note
  2. Voyez page 114, note