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n’aient point assemblé de remarquables tireurs au premier rang desquels se place le champion italien Nedo Nadi, incarnation de la grâce et de la force combinées. Les épéistes et les sabreurs auxquels on avait préparé un terrain en plein air n’ont pu l’utiliser par suite de l’inclémence du temps. Autant le plein air est intéressant pour des réunions d’entraînement, autant il paraît préférable que les concours de l’importance des concours olympiques soient prévus et conduits à couvert.

Le plus grand succès de la viie Olympiade a peut-être été pour la boxe. Il a fallu batailler pendant des années pour l’introduire et ensuite pour la maintenir. En Suède, les pouvoirs publics avaient exigé qu’on y renonçât. En cédant à cette exigence, le Comité International avait déclaré, de son côté, qu’à l’avenir, il se refuserait à toute concession sur un point aussi essentiel du programme olympique. La foule, cette fois, lui a donné raison. Elle est venue immense, enthousiaste, et la boxe a reçu à Anvers ses lettres de grande naturalisation olympique. Ses champions se