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laquelle j’organisai un préambule intéressant. Il s’agissait d’un cortège de yachts, comprenant l’Almée, le Hanneton, l’Élan, l’Olbie, la Sibylle, l’Iris, la Mireille, la Marrietta, le Saphir, la Medje, etc… qui, partis du pont de la Concorde, conduisirent à Courbevoie les invités parmi lesquels l’amiral Lagé qui présidait, le comte Hoyos, ambassadeur d’Autriche et la comtesse Hoyos, M. Poubelle, préfet de la Seine, le prince A. de Lucinge, M. Ribot, etc… L’arrivée de tous ces yachts pavoisés produisit un effet sans pareil. Il manquait M. Casimir-Périer qui eût bien voulu venir « non point comme président de la Chambre, mais en qualité de

L’équipe française victorieuse à Andrésy

l’équipe française victorieuse à andrésy
MM. G. Cusin, P. Cusin, J. Boudin, Delaët, Pitet, Demètre, Mac Henry, F. Boudin

canotier retraité, m’écrivait-il le 25 mai, visiter une installation modèle et suivre de l’œil la nage moderne des jeunes équipes. Mais, ajoutait-il avec mélancolie, le canotier doit, sans qu’il s’agisse ici de préséance, céder le pas au président, le jeudi scolaire n’étant pas encore classé comme repos parlementaire ».

Un mois plus tard, le dimanche 2 juillet, fut couru le match annuel entre les Facultés de droit et de médecine. Créé l’année précédente, il avait été organisé sous le patronage de l’Union des Sociétés d’aviron ; il s’était agi de le faire passer sans tambour ni