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lités d’installations (gymnases, champs de jeu, etc…) nécessaires à la pratique de ces exercices — propager enfin le goût des manifestations artistiques ou littéraires connexes aux sports. La Société des Sports populaires a désormais ses cadres, ses statuts, son journal. Je n’en dirai donc pas plus long ici sur ce qui la concerne. Je me bornerai à faire observer qu’elle ne ressemble à aucune autre société existante en France tant par les soucis artistiques qui l’animent que par l’absence de tout concours. Elle vise à posséder en province le plus possible de délégués chargés d’organiser des épreuves locales de débrouillards et de faire collaborer le plus étroitement possible les sociétés sportives et les sociétés de musique ou de littérature. Un tel but ne peut être atteint rapidement ; il y faut le temps mais à la façon dont on se réclame déjà de tous côtés des principes de la gymnastique utilitaire, on peut bien augurer de cet avenir. Beaucoup tentent de s’en attribuer la paternité. C’est bon signe.