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et le congrès de berlin.

avec le temps ; nous croyons que l’affermissement de nos institutions, que la sagesse de notre conduite, que la netteté, la franchise de notre politique et le bon usage que nous saurons faire des libertés parlementaires ou autres que nos institutions nous assurent, nous espérons que tout cela pourra, peut-être plus vite qu’on ne le suppose, modifier les dispositions dont je parle[1]. »

Ce programme de « persévérance souriante » a été, après tout, celui de nos ambassadeurs et de nos ministres ; ils se sont appliqués à y demeurer fidèles et n’ont pas peu contribué à réaliser le vœu de M. Challemel-Lacour. La France ne saurait l’oublier.

  1. Discours de M. Challemel-Lacour au Sénat (1er  mai 1883).