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— 290 — nu roi sucrossivonuMil ( liacimc de ses (’ii^(Micc.s inscnsi’cs, on lui dciti- iiant cliiHiuc l’ois

(oup de poiuir. Le (icrnicr coup rciaso In lèto du 

roi. Inulilc (le ia|i|)(’lci-, à propos du lapis de ce corde aiUK’nicii, le lapis lion moins nicixcillcux de litihis cl i.c pniIlon de l’arl-IUiiioii. Ouaul au p(dil liouuue à l’iiutncnsc l)arl>c, on le coniiiiît aussi déjà j)ar ces dtMix coules, el nous ajouterons qu’au coui’s do nos précé- deides (’(udes, nous aons reuconiré, dans l’Inde, un personnaife mysléiicux, un petit vieux, « Messire Bourdon » {Mîyàii Bliùnfiâ, en pendjàl)i~), (( iiaul d’un cnipan, et dont la barbe est Ionique d’un cnipan el (piail, ci traîne par terre » (i). En rejjfaid du coule arménien, nous pouvons, ^nace aux découver- tes de M. Desparniet, mettre encore un conte maure, qui ressemble à ce conte beaucoiq) ()lus ipie liubiii (2). Sous les ri(^hes broderies d,e l’imagination arabe, c’est la même structure générale du récit. Tous les ti-aits principaux sont là, et d’abord, les pommes jetées par les fils d’un roi (sept fils) : mais il n’est pas question ici de <( l’habitude de 1 endroit » ; c’est le roi qui a remis ces pommes aux piinces, en leur disant de les jeter, non point dans a une l’oule », mais dans les maisons où ils v.eulent prendre femme (la maison du vizir, du caïd, etc.). Le septième prince lance sa pomme, on ne dit pas pour- quoi, dans la « maison des tortues », lesquelles (( sont, en réalité, des génies Roubàni’in ». Le roi et ses autres fils, indignés, chassent le jeune homme de leur présence, et le prince s’en va, avec sa tortue, s’établir dans la forêt. — De même que le prince du conte arménien déchire la « robe de grenouille », le prince du conte maure, un jour que la tortue, croyant l’avoir endormi au moyen d un narcotique, est allée aux bains sous sa forme humaine, saisit la carapace et la jette au feu. — Toujours comme dans le conte arménien, le roi du conte maure veut s’emparer de la femme de son fils, et il essaie (ici avec l’aide du « conseiller » de la cour) de faire périr le prince. Mais, chaque fois, la femme-génie déjoue ces machinations. Ainsi, quand le prince doit rapporter au roi une pomme et de l’eau se trouvant dans un jardin merveilleux, inaccessible, elle l’envoie auprès de la tortue, sa mère, demander de ces fruits et de cette eau « du jardin de sa sœur ». — Enfin, { 1 /.es .fniu/ Js fl leur / rftfixlu rôle daua la Ir/insiiilssion fies rnii’es indiens rr/s rOrrii/i’tit eiiropi-f’ii { /ierii ■ des Traditions pu/iiilfiin-s. •iC’veiïihre V)12 pi) îiiT-iJiS- — tiré H pHi-l, |). l(t’.)-ll()) (2i /ai Torliir. dans la Ileniedfs Tnidilioiis / (,jiiiliiirex. de juillet l’,»i2. p. 2) el rJUiv.