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PRÉFACE

avons recueillies donneront à notre ouvrage toute l’exactitude rigoureusement exigée dans une relation aussi intéressante.

Nous prévenons les lecteurs qu’il nous a été impossible de ne pas nous servir par fois du langage marin, ce qui donnera peut-être beaucoup de rudesse à notre narration ; mais nous attendons du Public, toujours indulgent, qu’il voudra bien l’être encore dans cette circonstance, pour deux infortunés qui n’ont d’autre prétention que celle de lui faire connaître la vérité, et non de lui donner un ouvrage supérieur. Du reste, comme nous soumettons, en quelque sorte, ces événemens au jugement des marins français, il a fallu nécessairement nous servir des termes techniques, pour les mettre à même de bien nous entendre.

Nous avons rapporté, dans le texte, les notes intéressantes de M. Brédif[1], ingénieur

  1. Mort à Saint-Louis, trois jours après son retour d’une