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DESSEINS
DE LA TOISON D’OR,


TRAGÉDIE.


REPRESENTEE PAR LA TROUPE ROYALE DU MARAIS, CHEZ Mr  LE MARQUIS DE SOURDEAC, EN SON CHATEAU DE NEUFBOURG, POUR RÉJOUISSANCE PUBLIQUE DU MARIAGE DU ROI ET DE LA PAIX AVEC L’ESPAGNE, ET ENSUITE SUR LE THÉÂTRE ROYAL DU MARAIS[1].





PROLOGUE


… La France y paroît la première, suivie de la Victoire, qui s’en est rendue inséparable depuis quelques

  1. Le volume dont nous venons de reproduire le titre dans ces huit lignes se compose de 26 pages et 1 feuillet ; il est de format in-4o et porte à l’adresse : « Imprimé à Rouen, et se vend à Paris, chez Augustin Courbé, au Palais, en la gallerie des Merciers, à la Palme, et Guillaume de Luyne, libraire iuré, dans la mesme gallerie, à la iustice. M.DC.LXI, auec priuilege du Roy. » Nous avons donné dans la Notice (p. 228 et 229) la date du privilège et de l’Achevé d’imprimer. Le seul exemplaire connu de ce volume est à la Bibliothèque nationale, dans la Poésie, sous le no Y5969A. — En tête des Desseins se trouve l’Argument, puis, au commencement du prologue et de chacun des actes, la description des décorations, et enfin, à leur place dans l’analyse, les morceaux de chant. Nous n’avons pas cru devoir imprimer ici les parties de l’ouvrage qui auraient fait double emploi dans notre édition, et nous avons procédé comme pour le dessein de la tragédie d’Andromède. Voyez tome V, p. 238, note 2.