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XLV

À Monsieur de Campion,
Sur les Hommes illustres
Sonnet.

Ce sonnet se lit, signé Corneille, au recto du treizième feuillet du volume intitulé : les Hommes illustres de Mr  de Campion, tome premier, première partie, imprimé à Rouen par L. Maurry pour Augustin Courbé, Marchand Libraire au Palais, à Paris… M.DC.LVII, in-4o. Le privilège a été donné « à Paris le neufiéme jour de Decembre, l’an de grace mil six cens cinquante-six. » On lit à la suite : « Acheué d’imprimer pour la première fois à Rouen par L. Maurry, le quinzieme jour de Ianuier 1657. » L’ouvrage en tête duquel figurent ces vers n’a pas été achevé ; mais Campion a publié encore en 1657 un volume in-12 anonyme intitulé : Recueil de lettres qui peuvent seruir à l’histoire et diuerses poesies, à Roüen, aux dépens de l’autheur, par Laurens Maurry… M.DC.LVII ; on y lit, à la page 266, la pièce suivante :

Pour Monsieur de Corneille.

SONNET.


L’on peut dire, sans avoir tort,
Que Corneille est incomparable :
Tout ce qu’il fait est admirable,
Chacun en demeure d’accord.

La savante reine du Nord,
De qui l’esprit est adorable,
Faisant un jugement semblable,
Le soutient et l’estime fort.

L’antiquité, que l’on nous vante,