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(III, i;i.974). Par veines, il faut entendre tous les vaisseaux en général, car la distinction entre les artères et les veines pro- prement dites, ne sera établie, et d'une manière assez confuse, que dans Suçruta.
Encore que nous ayons affaire à un poème épique, Tembryo- logie, fait inattendu, n'a pas été passée sous silence, et les questions soulevées par le fragment qui va suivre, déjà posées nettement à cette époque, et sans doute pour la première fois, n'ont pas encore été résolues par la science contemporaine. Aussi rapporterons-nous ce texte complètement : a Douée de la saveur des fruits et du parfum des fleurs, (h la semence acconj pagne le sang; elle est éjaculée par l'homme; le jour de leur mois arrive, et, versée au sein des femmes, elle y devient un fœtus (i, ;i.()()9). Celui qui arrire dans une ynalrico liurtiaine s'y fait' il un autre corps ? ou rient- il au sein de ht mère avec son propre corps ? (.'{.(il I ). De qui reçoit- il ce qui défférencie les corps, la taille, les yeu\. les oreilles et le discernement ? (;i.0l2).
Le vent (répondit Yayati), élève au temps des règles la semencLî, imprégnée du suc des (leurs, jusqu'à la matrice, où le fœtus est conçu ; là exerçant sa puissance sur la matière, il augmente peu à peu fembryon (o()13). Ensuite, l'homme ve- nant au monde et son corps à peine formé, met déjà son intel- ligence en œuvre, perçoit les sons avec les oreilles, distin- gue les formes avec ses yeux, les odeurs avec ses narines, les saveurs avec sa langue, les choses palpables avec les nerfs de sa peau, et atlirine »on existence par toute son âme )>. (;i()14- lô). Le contraste entre la clarté de ces vers, à peine obscurcie par place (3.61.1), et la confusion habituelle des doctrines, n'é- chappera point au lecteur.
lui physiologie, il est fait menti on de ladigestion et de la nu-
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