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��des créatures les deux Açvins » (i, 29-40;. Et plus loin:
ft Tvas't'rî fut l'épouse du Soleil. Cette noble déité, qui avait les formes d'une cavale, enfanta les deux Açvins dans l'atmos- phère » (i, 2599), ce qui est plus conforme aux symboles vé- diques. Dans un différend qui éclate entre eux et Indra (1), nous les voyons affirmer nettement leur qualité : « Nous sommes les meilleurs médecins des dieux ! » Ce à quoi Indra réplique: (( C'est vrai, il sont dans le ciel les médecins des dieux », mais « ils ne sont pas dignes du soma. » i^iii, 10.360, 10.383). — Nous les rencontrerons à nouveau sur le terrain de l'oplithalniologie et de l'obstétrique.
L'entrée au monde de Dhanvantari, personnage encore my- thologique (2), qui descendit des régions éthérées, à la prière des divinités, pour venir enseigner la médecine à Kâçi (aujour- d'hui Varàn'asi, Bénarès), sous le nom de Divodàça (ministre divin), nous est également rapportée tout au long; c'est un de ces héros innombiables qui sortirent des flots lorsque les Asuras(3) et les dieux, par ordre de Brahma, barattèrent l'Océan pour lui faire produire le suc des simples et des gemmes, l'amr'ta (iri!?i, ambroisie) : <(. Puis s'éleva des eaux, revêtu d'un corps, le dieu de la médecine, Dhanvantari, portant une blanche aiguière où était Tambroisie. jj) (l 1 140). Ailleurs, il est identifié avec Siirya. le Soleil.
L'Ayurvrda, c'est-à-dire la science de la médecine en général (et non pas l'encyclopédie particulière attribuée à Suçruta, ou toute autre), y est également cité ; mais on Ta j)ersonnifié, et mis au rang des serviteurs de Brahma, dans son palais des cieux. Par là s'établit le respect dont l'art de guérir fut toujours
��(1) Le roi <Uîs dieux, ir^'oiil du riul, un «les dnuz»; Aditiyas. fils du «iel ou de l'uninTS. (Maruts, Vasus, Virv^Mlrvas». {%) « Médecin des dieux ft (ni. I-m): les Arvins i-tairnl plutôt rliiruifricns. Ci) KnntMuis dos dieux. nialtn»> d«» la vie.
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