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��nourriture donnée à un médecin... devient 3), s'imagine-t-on. <( du pus et du sang )>. (in, I.V2, St. ). Il ne faut voir là sans doute qu'une simple mesure d'hygiène, le contact d'un homme qui fréquente les malades étant impur; aussi. « les médecins... doi- vent-ils être exclus des sacrifices aux dieux et aux mânes ». (ni, 152, St.). La pureté et l'impureté dont il s'agit en ces pas- sages sont des conceptions absolument physic^ues (semblables à celles des Mazdéens), et ne doivent s'entendre que comme l'équivalent de propreté et de malpropreté, d'asepsie et d'infec- tion si Ton veut.

Au troisième livre, consacré aux devoirs du maitre de mai- son, l'on trouve prescrite une offrande quotidienne au dieu de la médecine: (( Chaque jour un brahmane doit faire, dans le feu domestique, suivant la règle, avec la nourriture préparée à l'intention des dieux réunis, une oblation ... à tous les dieux réunis, ensuite Ji Dhanvantari. . .» (ni, 84, So, St. ).

La distinction entre la médecine et la chirurgie est tran- chée( 1 ) déjà, paraît-il, à propos de cette notable clause de déonto- logie professionnelle: ce Tous les médecins et chirurgiens qui exercent mal leur art méritent une amende: elle doit être du premier degré pour les hommes, du second degré pour les ani- maux i (ix, 287), ce qui nous laisse à pressentir qu'il n'y avait point encore de vétérinaires spéciaux. L'exercice de l'art mé- dical pouvait être à l'occasion le gagne-pain de la caste supé- rieure. (2) car c( les sciences, comme la médecine, dit le législa- teur, sont (pour le brahmane) des moyens de soutenir sa vie dans les temps de détresse, (x, 1 1(5).

(I) Nous avons crû dovijir pas8<'r sous silein'i», au chapitre premier, cette «i^uestion oiseuse et trop (lcl)attue, à notre sens, «le savoir si la niéilecine a précéijé l.i chirurgie, ou si toutes lieux sont nées à la nicnie époque.

(i) L'institution «les castes, «raprès Fr. Lenormnnt. dalerail «lu xn'" ou «lu xiv««s. av. J.-C: ell:'< >eraieut une trace «le l'asservisseMM'nt. «les populations ahori^i'nes, reh'*- ^uëes au raMt: «r«'6clav«?s, «.«t de la pr«V'inin«*nre, «1«; plus en plus inarqu«M», di»s pivtn's. Il \ a quatre eusles: les liratinianes, «-liar^i's du sa 'enloi'e, les xattriyas, rois et ^u«'rri«M's, les vai«;yas, (•oninier«;ants, et les «;ûdras, artisans. {V. M. I)h. Ç: i. iM : v, 8S,r>l).

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