��du panthéon, nous redescendons sur terre et rentrons dans l'ordre des phénomènes naturels. L'hymne que voici, traduit par Aùfrecht (Zeitschrift derdeùtsch. morgenland. Gesellsch. XXIV, p. 20;V) et reproduit partiellement par Haeser (1), témoi- gnerait d'une certaine connaissance des propriétés rafraîchis- santes des vents de mer, et des qualités saines et purificatrices du vent du Nord, venu du continent; les vertus des bains froids y paraissent également estimées (x, l.*i7. A.)
«Deuxvenls ailés soufflent, l'un de l'Océan, Tâutredes contrées lointaines. Que Tun t'apporte la vigueur, que feutre emmène tes souffrances ! Toi, ô vent, apporte la guérison à cet homme, et toi, ù vent, emporte sa douleur î Tu es envoyé par les dieux, tu es l'asile de tous les remèdes... Salutaire est le flot aquatique ; Teau rafraîchit l'ardeur de la fièvre. Victorieuse de toutes les maladies, que fonde aquatique t'apporte la santé ! »
«Eaux salutaires, dit ailleurs le ilVi Sindhudvipa (vu, vi, 4- L), protégez mon corps contre les maladies; que longtemps je puisse voir le soleil ! » Plus loin, la mtîme pensée est exprimée
encore, sous une autre forme : <t Eaux je vous demande un
remède (à mes maux). Sôma m'a dit : Toutes les médecines sont dans l'eau, carie feu est en tout. Eaux, accordez donc à mon corps une médecine salutaire, afin qu'il me soit donné de voir longtemps la lumière du soleil... Eaux divines, rendez-nous féconds en postérité! > (vu, vi, 5; 1, 9-L). (2) C'est, qu'en effet, le feu (agni, ^^r^) est regardé comme le principe de toute vie ; les maladies et la mort proviennent de l'extinction de ce feu; les médicaments n'agissent que parce qu'ils contiennent le feu de la vie.
Les Aryas, pénétrés de cette idée que les dieux, en nous
��11) IIaeseh : Lehrhùoh der (joschicht»» dor Modicin und dei- rpidcuiisohen Krankheiteti. 'M •'dilion, Jena. 187;). t. i. p. 40-11.
(i) V. A. DoriiQLiN : op. fil., lue. ril., p. 10-18. Aa" IradurtiMir ajoute : « C'est k^ f«'U (jui «'st dans {'«^sfoniar des <MrTS et <^père la digestion .».
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