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��cutable, c'est que le sômii. liqueur fermentée, chargée d'alcool, produit, sur les héros et les hommes qui l'ont bu, tous les effets de l'ivresse; il délie la langue du poôtc (i, 87, .VB), il <f donne la force dans les combats » (ix. 8, 8-B). il transporte comme des* vents impétueux ix, 119. 2-'M ou des chevaux rapides (/6., .*i). il rend la marche incertaine (eb., 10)... ce Somas glorieux et secourables, chante un hymne fameux, vous m'avez, quand je vous ai bus, attaché solidement dans mes articula- tions. . . Que les Sômas me gardent des entorses!. . Les maladies sans force se sont enfuies. . i8> (vin, !\8] ^k l l-B). « Que le Sôma... coule en l'honneur d'Indra, et que la maladie s'enfuie loin de nous.» (ix,85,l-B).Enfin,« l'aveugle et le boiteux:^ ont tout à es- pérer de lui (x, 25, Il-B). (lomme médicament, il possède au reste toutes les vertus des toniques et des substances d'épargne. Rudra, ^, le chef des Maruts < vents) est à la fois un divin archer (astrî'n) et un médecin (l). (i'est même c le plus méde- cin des médecins (n, .*W, ft-B), le maître des remèdes 3^ (v, ft2, 11-B) qu'il € porte dans sa main » (i, 114, .VB) et c'est à lui qu'on les demande (ii, ;i;i, 12; vi, 74, ;î-B). Ilprêt^ fréquemment son aide à Sôma. Dans les bourgs qu il protège, tout est €. gras et exempt de maladies i> (i, 114, I: vi, 74, 2-B). On l'appelle jalàs'abhes'aja, i^^mNÎiN^ii, celui qui a des remèdes adou- cissants (I, li^, 4; viii, 29, r>-H), ou mrme simplement jalâs'a, r « adoucissant!) (vn, .V), OH) « Puisssé-je, dit le poète, par les remèdes bienfaisants que tu donnes, o liudra, atteindre cent hivers! Disperse au loin lès maladies. j> (ii, ;i;i,2-B). Mais Rudra est un médecin terrible et redouté. <r II frappe comme il guérit, explique A Bergaigne. et les maux qu'il répare sont

��(1) Nous uavons pu ronliôlrr par iimis-inrim* rrlte assorlioii ilo M. Laïudirossf : .• I»rs liyiimi'S Ibnl <!»• lUuJra un «ln'u vu tli'u\ porsonin^s. C«'sl lo soulll».' impur, loi'8<|u'il vient (It's marais suli-liimÂlayriis. le dii'u puiificatour, quand il cliassi.' l'air ouiprstr des bas-t'nfids o\ <les juni;!»'-:. » (Kninn Sùh-n : InIroHurlion. p. \.)

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