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de noirs dont il pouvait, disait-il, disposer en ma faveur. Sans savoir quels rapports existaient entre lui et Ephraïm, je consentis à ce marché. Mafouli, qui me prouva bientôt l’influence qu’il avait sur le roi nègre, me prévint que des négriers espagnols, mouillés à côté de moi, avaient formé le projet d’enlever mon bâtiment pendant la nuit. Cet avis bienveillant m’engagea à me tenir sur mes gardes. Je fis faire à la hâte des filets d’abordage, et, toutes les nuits, mon équipage veilla en armes sur le pont auprès de mes caronades bien chargées. Pour plus de sûreté encore, j’acceptai l’offre que me fit le chef maure, de m’envoyer chaque soir sept à huit de ses Arabes pour m’aider à repousser les Espagnols qui se mettraient en tête de m’attaquer. Aucun d’eux n’osa